D’ici 2022, le marché au potentiel plus que certain des villes connectées représentera une manne financière gigantesque de 19 000 milliards de dollars.

La France se positionne sur le marché européen

Pour les entreprises et les collectivités, le business sur les villes connectées pourrait bien représenter un marché de 19 000 milliards de dollars (17 000 milliards d’euros) d’ici à 2022, avec 4.600 milliards de dollars pour le seul secteur public, selon une étude de Cisco, numéro un mondial du réseautage numérique. Pour justifier de tels résultats, Jean-François Balcon, chef de marché "smart city" chez Cisco France, rappelle qu’en 2013 « seulement 0,86 % des objets étaient connectés », ce qui prouve l’étendue des possibilités à venir.

Dans l’Hexagone, Cisco table sur un marché smart city à 182,6 milliards de dollars (environ 165 milliards d'euros) d'ici à 2022, qui devrait venir se placer derrière les marchés chinois et les américain. Une troisième position en guise de preuve d'une bonne compétitivté française en matière d'innovations technologiques.

En dehors de l’Europe, ce seront les géants américains (Cisco, IBM) et chinois (Huawei) qui devraient maîtriser le sujet. A moins que l’Hexagone surprenne, comme l’indiquait le ministère de l’Economie il y a peu de temps, les smart cities sont très nettement un marché « prioritaire » avec un fort potentiel d’exportation. Emmanuel Macron doit d’ailleurs lancer la deuxième phase de son programme « Nouvelle France Industrielle » le 18 mai prochain.

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