Toshiba inaugurait il y a quelques jours un nouveau centre de recherche dédié à l'énergie hydrogène, dans une circonscription de la préfecture de Tokyo. Un évènement salué par le gouvernement japonais, qui prévoit d'y développer différentes solutions de production, d'acheminement, de stockage et d'exploitation.
Objectif JO
Le groupe nippon espère quintupler en cinq ans ses recettes liées à l'hydrogène, qui atteindront ainsi un chiffre annuel de 100 milliards de yens (770 millions d'euros). Le responsable de cette branche d'activité chez Toshiba, Osamu Maekawa, estime que cette énergie peut convaincre un public large. L'hydrogène ne se trouvant pas dans la nature, il sera possible de le fabriquer par électrolyse, en s'appuyant notamment sur les EnR.
À l'horizon 2025, Toshiba pense pouvoir développer une chaîne complète d'approvisionnement à moindre coût. M.Maekawa explique que cette dernière pourrait par exemple commencer avec l'importation d'un hydrogène produit à l'étranger grâce au solaire ou à l'éolien, l'énergie serait ensuite utilisée grâce à des centrales électriques. Nul besoin donc de construire des liaisons via câble pour connecter l'archipel au continent.
Le premier gros défi pour Toshiba arrive à échéance en 2020, à l'occasion de l'organisation des JO de 2020 à Tokyo : la municipalité espère disposer d'une infrastructure suffisamment complète pour démontrer les avantages d'une smart city fonctionnant entièrement à l'hydrogène.
