L’installation des smart grids signifie que 50 % de la consommation d’énergie pourra provenir des énergies renouvelables. La Chine a bien compris cet avantage en amorçant sa transition énergétique vers cette nouvelle révolution des usages.
Des défis colossaux à relever
Le gouvernement chinois a reconnu le besoin urgent de s’attaquer à la détérioration de la qualité de l’air. « Nous allons résolument déclarer la guerre à la pollution », a déclaré le premier ministre Li Keqiang à la réunion annuelle de l’Assemblée populaire nationale le mois dernier.
La Chine dépendante du charbon (très polluant) pour produire son électricité a décidé de marquer un tournant dans son usage de l’énergie. Pour cela, elle a choisi d’accélérer la construction de réseaux électriques intelligents. En investissant lourdement dans la technologie, le pays a choisi d’accélérer le développement de la production privée d’électricité.
Il faut dire que la Chine a d’abondantes ressources d’énergie propre. L’hydroélectricité a un potentiel de 600 millions de kilowatts, le vent et la production d’énergie solaire peuvent respectivement atteindre 2,5 milliards de kilowatts et 2,7 milliards de kilowatts. Si toutes ces ressources peuvent être converties en électricité efficace, 50 % de la consommation énergétique de la Chine pourra provenir des énergies renouvelables.
Pour y parvenir, la Chine devra néanmoins relever des défis colossaux en termes de financement. Il faudra un soutien ferme du gouvernement qui devra mener une politique rigoureuse pour parvenir à ses objectifs.