Un investissement important est nécessaire dans les technologies de stockage d’énergie afin de réduire la dépendance aux combustibles fossiles et réduire les risques pour la santé liés à la pollution de l’air, selon les experts du Galbraith Group.
Le stockage d’énergie encore à ses balbutiements
Les manifestations de mai baptisées Extinction Rebellion à Edimbourg et à Londres, le documentaire de Sir David Attenborough sur la BBC et la visite au Royaume-Uni de la jeune militante suédoise pour l’environnement, Greta Thunberg, ont remis à l’ordre du jour le changement climatique.
Le stockage sera crucial pour éliminer les gaz à effet de serre et limiter la pollution liée à la production et au transport de l’énergie, a déclaré Ian Ellerington, responsable au sein de l’Institution Faraday, qui soutient l’innovation dans le stockage de l’énergie.
«Les batteries sont vraiment efficaces pour faire face aux heures de pointes et aux creux de quatre à cinq heures, mais elles sont encore loin d’être capables de faire face à des journées entières, des mois ou des changements saisonniers», a-t-il indiqué dans le numéro 18 d’Energy Matters, un magazine édité par la société de conseil en immobilier Galbraith. «Cela reste une technologie plus difficile à concevoir de manière rentable. Je ne suis pas trop inquiet, car nous avons du gaz naturel, mais à long terme, nous aurons besoin d’alternatives offrant une flexibilité similaire.»
