Les énergies renouvelables ont représenté près de 20 % de la consommation finale brute d’énergie l’an dernier en France, selon le ministère de la transition écologique. Mais c’est bien en deçà de la législation sur le climat qui exige que 33 % soient atteints d’ici à la fin de la décennie.
La part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique française a augmenté en 2021, selon les données publiées par le ministère de la transition écologique la semaine dernière.
Les énergies telles que la biomasse, l’hydraulique et l’éolien représenteront 19,3 % de la consommation finale brute d’énergie, soit une augmentation de 10 points par rapport à 2005.
Cette amélioration est notamment portée par l’éolien, les pompes à chaleur et les biocarburants.
Entre 2019 et 2021, la part des énergies renouvelables a augmenté de deux points, car la reprise économique a stimulé la demande dans les secteurs des transports, de l’industrie et du tertiaire.
Dans le même temps, la consommation finale brute d’énergie a diminué, à un rythme d’environ 0,5 % par an.
Atteindre les objectifs de la loi sur le climat
La France devra atteindre 33 % d’énergies renouvelables en 2030 pour respecter les objectifs de la loi climat votée en juillet 2021.
Avec 19 % en 2020, le pays était le seul membre de l’UE à ne pas respecter la directive européenne fixant l’objectif d' »au moins 32 % ».
Aujourd’hui, la biomasse solide (principalement le bois) reste la première source d’énergie renouvelable avec 7,1 % de la consommation finale d’énergie, suivie par l’hydraulique (3,4 %) et les pompes à chaleur (2,4 %).
L’énergie éolienne fournit 2,2 % du total, et les biocarburants 2,1 %.
Début juin, de l’électricité a été produite pour la première fois dans le pays à partir d’éoliennes offshore au large de Saint-Nazaire, dans l’ouest de la France.