Après une crise sans précédent, la Grèce cherche aujourd’hui à faire revenir les touristes et entend miser sur le « green business » pour retrouver de l’attractivité.
La Grèce a récemment fait savoir, via son ministre adjoint de l’Économie Alexis Haritsis, son intention d’utiliser ses nouvelles ressources financières pour soutenir l’essor du green business. Fortement fragilisés par la crise économique grecque, les secteurs d’activité verts vont désormais bénéficier d’une attention particulière de la part du gouvernement mené par Aléxis Tsípras.
Alexis Haritsis a expliqué que la Grèce avait quelque peu négligé la dimension environnementale et durable dans l’ensemble de ses interventions tout en reconnaissant par ailleurs la multitude d’opportunités que représente aujourd’hui l’économie verte et les besoins importants auxquels cette dernière est en mesure de répondre au moment où le monde entier travaille pour la création d’un avenir décarboné.
Un plan de 500 millions d’euros
Les efforts du gouvernement grec effectués en direction de secteurs d’activité orientés « développement durable » vont également avoir un impact sur d’autres pans de son économie. La réallocation des nouveaux fonds débloqués par l’UE devrait en effet marquer un véritable tournant en faveur de secteurs comme le tourisme, l’agro-alimentaire ou encore des domaines visant à améliorer la qualité de vie urbaine.
Pour 2016, le ministre adjoint de l’Économie a annoncé un plan d’actions qui se chiffrent aux alentours des 500 millions d’euros, cela afin de dynamiser le « green business », en insistant notamment sur le développement de services permettant de gérer le gaspillage urbain ou encore en lançant un vaste programme d’entretien des montagnes que comptent les nombreuses destinations touristiques du pays.
Le gouvernement entend également multiplier les initiatives pour améliorer l’environnement citadin et donner à ses villes une nouvelle attractivité auprès des touristes du monde entier.
