La quatrième conférence environnementale a été l’occasion pour François Hollande de faire le point sur le programme de la France en matière de transition énergétique. Un programme qui prévoit de revoir à la hausse les objectifs du gouvernement en termes d’énergie propre. 

Doubler le parc solaire, tripler l’éolien

 

Lundi, la France a annoncé vouloir augmenter ses objectifs en matière d’énergie renouvelable et a affirmé son désir de devenir le premier pays à émettre des obligations vertes afin de financer des projets de transition énergétique.

 

Le président François Hollande a également confirmé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus ancienne du pays.

 

Le chef de l’État s’exprimait lors de la quatrième conférence sur l’environnement, un événement annuel qu’il a lancé afin de réunir ONG, élus, patronat, syndicats et membres du gouvernement autour des nombreuses questions qui entourent l’avenir de notre planète et les moyens à mettre en place pour la protéger.

 

Hollande n’a pas manqué de rappeler son intention de faire de la France un pays leader de la transition énergétique, quelques jours seulement après la signature à New-York de l’accord de Paris sur le climat.

 

Ségolène Royal a profité de ce rendez-vous pour indiquer qu’une feuille de route serait dévoilée dès mercredi listant les différentes actions à suivre d’ici à 2023 en France pour garantir une transition énergétique conforme aux objectifs préalablement définis par le gouvernement. Et pour la ministre de l’Écologie, ce nouveau plan de développement va revoir ces objectifs à la hausse.  

 

Elle a en effet annoncé que le parc éolien terrestre devra doubler, quand le parc solaire photovoltaïque verra ses capacités tripler. La part d’énergie renouvelable utilisée dans la production de chaleur devra également augmenter de plus de 50 %.

 

Afin de parvenir à diminuer la part du nucléaire dans le mix énergétique national et la faire passer de 75 à 50 % d’ici à 2025, François Hollande a expliqué qu’il fallait mettre l’accent sur les renouvelables et accélérer leur développement.

 

Devenir leader de la finance verte

 

Alors que la France recevait en novembre derniers près de 200 chefs d’Etat pour la COP 21, faisant de l’Hexagone l’épicentre des stratégies environnementales du monde entier, le président français a tenu à confirmer la place de la locomotive du pays en annonçant que la France sera le premier pays à émettre des obligations vertes.

 

Jusqu’à présent, les « green bonds » étaient uniquement l’affaire d’entreprises et d’institutions financières, telle que la Banque mondiale. Aujourd’hui « Paris pourrait devenir le leader de la finance verte. » déclare Pascal Canfin de la branche française de l’association World Wildlife Fund (WWF).

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