Depuis quelques jours, Parlement et Commission européenne discutent de leurs engagements en matière d’énergies renouvelables. Au lieu de l’instauration d’objectifs contraignants en la matière, des règles plus strictes pourraient favoriser le déploiement des réseaux intelligents.

Un objectif-cible de 27 % d’énergies renouvelables ?

30 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique européen d’ici 2030. C’est le souhait du Parlement européen, actuellement étudié par la Commission. Si José Manuel Barroso et Connie Hedegaard, commissaire à l’Action pour le climat, se sont prononcés en faveur d’un tel objectif, Günther Oettinger, chargé de l’Energie, s’est montré plus réservé. Afin de ménager les Etats membres soucieux de ne pas entraver la reprise économique par une facture énergétique accrue et ceux désireux de se lancer dans l’exploitation du gaz de schiste, la Commission européenne pourrait en effet choisir de ne pas instaurer d’engagement contraignant. A la place, est évoqué un simple objectif-cible de 27 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2030.

Bien entendu, une telle prise de position ne ferait pas que des heureux. Si les grands groupes énergétiques européens s’en satisferaient volontiers, les écologistes, mais aussi l’Allemagne, qui s’est lancée massivement dans le développement des énergies renouvelables, seraient susceptibles de laisser exprimer leur colère. En contrepartie, Bruxelles pourrait alors fixer des règles strictes visant à améliorer les infrastructures énergétiques et l’efficacité des réseaux, notamment via les réseaux intelligents. Cela serait perçu comme un premier pas intéressant vers la progression des renouvelables et la baisse des émissions de gaz à effet de serre.

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