Le projet Horizeo, d’une puissance de 1 GW, comprend une centrale solaire, un système de stockage sur batteries, une unité de production d’hydrogène vert, un centre de données et une installation agrivoltaïque. Il est prévu près de Saucats, une commune du département de la Gironde en Nouvelle-Aquitaine, dans le sud-ouest de la France.
La Commission nationale du débat public (CNDP) a validé le 28 juillet le rapport de maîtrise d’ouvrage du projet Horizeo de méga-solaire plus stockage à Saucats, dans le département de la Gironde en Nouvelle-Aquitaine, dans le sud-ouest de la France.
Développé par le géant français de l’énergie Engie et le producteur indépendant d’électricité Neoen, basé à Paris, ce projet non subventionné d’un milliard d’euros comprend une unité de production d’hydrogène vert, une centrale agrivoltaïque et un centre de données.
La CNDP a indiqué que le débat public sur le projet sera lancé le 9 septembre et sera finalisé le 9 janvier. Dans ce délai, six grandes réunions publiques seront organisées en Gironde. La commission mettra également en place une vingtaine de « points de contact » de manière ponctuelle dans l’espace public tels que les marchés, les places, les centres commerciaux, les équipements sportifs et culturels. En outre, plusieurs ateliers thématiques auront lieu pour discuter des impacts économiques et sociaux du projet ou encore permettre aux « citoyens sceptiques et critiques » de faire des propositions alternatives.
Selon les informations fournies par la CNDP, la centrale photovoltaïque de 1 GW représentera la plus grande partie de l’investissement – 650 millions d’euros – et pourrait être la plus grande d’Europe en termes de capacité installée et de surface, couvrant plus de 900 hectares. Il est prévu de l’implanter à quelques kilomètres du plus grand parc photovoltaïque actuel de France, le projet de 300 MW de Cestas.
L’électricité produite par cet immense complexe serait vendue à des clients industriels finaux par le biais de contrats d’achat d’électricité. Selon les autorités françaises, son dimensionnement « permettrait de produire une électricité abondante et compétitive et constituerait également un levier pour le développement d’autres technologies d’avenir. »
Le data center, qui représente 20% de l’investissement, sera géré par Engie et fournira des services numériques aux entreprises. Situé à proximité du parc photovoltaïque sur une surface de 2,5 hectares, il pourra être alimenté à 100% par des énergies renouvelables, dont au moins 20% directement par la centrale photovoltaïque.