Alors que Pékin fait toujours partie des villes les plus polluées au monde, le Japon cherche plus que jamais à faire baisser son taux de pollution et diminuer ses émissions de gaz à effet de serre en développant les énergies renouvelables et en réduisant sa production de charbon, tout cela à un rythme très soutenu.
Un record dans le solaire et l’éolien
Selon les derniers chiffres publiés par le Bureau National des Statistiques de Chine, les capacités de production solaire ont augmenté de 74 % en 2015 dans le pays comparé au niveau de 2014, quand la production d’énergie éolienne a connu une croissance de 34 %.
« En 2015, les installations éoliennes chinoises ont franchi un record historique de 32, 5 gigawatts », a indiqué Tim Buckley, de l’Institute for Energy Economics and Financial Analysis, au magazine scientifique New Scientist.
« La Chine est le seul pays à être parvenu à de tels résultats, installant jusqu’à 20,7 gigawatts de nouvelles capacités éoliennes en 2014. » ajoute-t-il.
Cette envolée des énergies renouvelables en Chine s’est accompagnée d’une baisse de la consommation de charbon de 3,4 %.
L’ensemble de ces éléments ajoute du poids aux ambitions de la Chine concernant la réduction de son empreinte carbone. Le pays table en effet sur une baisse de 60 % des ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020.
Valider les objectifs de la COP 21
En poussant les énergies renouvelables, la Chine entend également envoyer un signal fort à la communauté internationale qui valide les objectifs définis par l’accord défini lors de la COP21. La Conférence des Nations Unis, qui se tenait à Paris fin 2015, a rassemblé 195 chefs d’états du monde entier afin de convenir d’un plan global pour réduire la dépendance de notre société aux énergies fossiles et contrer les dérives climatiques.
Seulement, l’accord de cet événement s’est majoritairement fixé sur la confiance et la Chine tient à concrétiser cette confiance en multipliant les initiatives en faveur des énergies propres. Un volontarisme significatif qui pourrait rapidement placer l’Empire du Milieu au sommet des acteurs internationaux engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique.
