Fortement dépendant des énergies fossiles, le Moyen-Orient se montre de plus en plus volontariste dans la quête d’un avenir décarboné, à l’image de l’émirat d’Abu Dhabi qui commence à multiplier les projets de centrales solaires.
Après Dubaï, d’autres juridictions au sein des Emirats arabes unis (EAU) prévoient également de mettre en place des projets de centrales solaires à grande échelle, avec pour objectif d’augmenter la part des énergies renouvelables dans leur consommation énergétique.
L’autorité d’Abou Dhabi pour l’eau et l’électricité (Adwea) planifie actuellement le développement d’une centrale photovoltaïque d’une capacité de 350 MW. Selon les médias locaux, l’organisme cherche en ce moment un développeur pour prendre en charge le projet.
Pour le moment, l’autorité ne dispose d’aucune installation dédiée à la production d’énergies renouvelables et alimente Abu Dhabi via une dizaine de centrales thermiques à gaz.
Atteindre 24 % d’énergie bas carbone d’ici à 2021
La société Masdar, spécialisée dans le développement des énergies propres à Abu Dahbi, contrôle la centrale solaire Shams 1 qui se trouve en périphérie de la capitale et qui alimente en électricité Masdar city, une ville verte située au sein de l’émirat d’Abu Dhabi.
Après que de nombreux développeurs internationaux se soient positionnés pour participer à la phase 2 du développement du parc solaire Mohammed bin Rashid Al Maktoum à Dubaï, d’autres émirats ont commencé à envisager le lancement de projets similaires d’installations solaires à grande échelle.
Plus tôt dans l’année, l’Autorité fédérale en matière d’eau et d’électricité (FEWA), qui fournit cinq émirats au sein de l’État, a annoncé un programme qui va permettre de construire une centrale photovoltaïque d’une capacité de 100 MW.
En octobre, le cabinet des EAU s’est engagé à augmenter la contribution énergétique bas carbone en la faisant passer de 0,2 % en 2014 à 24 % en 2021 dans le mix énergétique de la région. Pour ce faire, le cabinet entend privilégier l’essor des énergies renouvelables et souhaite également s’appuyer sur le nucléaire.