Le groupe Alstom a bien compris les nouveaux enjeux de la transition énergétique et pour s’y préparer, l’industriel a lourdement investi dans les réseaux électriques intelligents. Un domaine d’activité qui attise les convoitises de Siemens et General Electrics.
Un savoir-faire "numérique"
L’industriel Alstom est fameux pour le développement des compétences technologiques et informatiques dans le pilotage et le contrôle des réseaux électriques intelligents. Pour y parvenir, le groupe a multiplié les coopérations. Avec Intel sur l’intelligence distribuée et la sécurisation des systèmes d’information ou encore avec Bouygues dont Alstom est le partenaire de la co-entreprise Embix. Aujourd’hui, son savoir-faire « numérique » regroupé dans la division « Grid » attise les convoitises d’autres grands groupes.
En effet, ce lundi 28 avril, François Hollande a reçu à l’Élysée le patron de General Electric. Pour l’Américain candidat au rachat d’une partie d’Alstom, l’échange a été « amical et constructif » et il faut dire que son offre est bien ciblée. Il est vrai que le groupe focalise son attention sur la branche énergie d'Alstom, notamment la division « Grid » qu’il juge très stratégique pour l’avenir.
Le gouvernement reste néanmoins vigilant et préfère envisager d’autres solutions comme monter un capital pour remplacer les actionnaires défaillants et ainsi permettre à Alstom de rester une entreprise française.