Selon un spécialiste britannique des smart grids, l’Angleterre risque « l’anarchie et le chaos » si le pays échoue à défendre son système smart grids des attaques de hacker. Une vision alarmiste qui alimente les fantasmes liés à cette technologie et risque de nuire à la confiance des usagers.

L’adhésion des usagers est nécessaire à l’efficacité des smart grids

Chris McIntosh, travaillant chez l’entreprise britannique ViaSat, avance que si le Royaume-Uni ne prend pas soin de pourvoir ses appareils intelligents en système de haute protection, ils pourraient bien être victimes des hackers. Une attaque pourrait même se répandre à travers l’ensemble du réseau perturbant ainsi les centrales électriques et d’autres infrastructures énergétiques stratégiques.

Ces dangers avaient déjà été soulevés en 2010 par le professeur Ross Anderson, un universitaire de Cambridge qui avait alors parlé de l’augmentation d’une cybervulnérabilité avec la venue des smart grids. En France, des discours de cette teneur circulent également craignant pour la confidentialité et la sécurité des données des consommateurs. Une peur qui fait fi de la garantie qu'offre le cryptage des données.

Plus que prévenir les dérives des smart grids, Chris McIntosh en fait un motif de psychose collective qui peut coûter cher. Indispensables pour la gestion énergétique de l’avenir de plus en plus tournée vers les énergies renouvelables, il ne faudrait pas que ces propos tuent la confiance des citoyens, car les smarts grids ont besoin de l’adhésion des usagers pour être pleinement efficaces.
 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.