Les appels d’offres sur le terrain de l’hydroélectricité sont amenés à se multiplier pour permettre à la France d’atteindre ses objectifs en termes d’énergies renouvelables.
Le 26 avril dernier, Ségolène Royal a annoncé le lancement d’un appel d’offres pour le développement de la petite hydroélectricité dans l’Hexagone. La ministre de l’Environnement a profité de la Conférence environnementale pour dévoiler cette initiative, une première dans le domaine hydraulique en France.
L’appel d’offres fait partie de l’ensemble des mesures mises en place par le gouvernement pour atteindre ses objectifs dans les énergies renouvelables, fixés à 23 % du mix énergétique d’ici à 2020 et 32 % d’ici à 2030.
« Pour atteindre ces objectifs, l’ensemble des secteurs doit être mobilisé, notamment la filière hydroélectrique. » assure le gouvernement. « Afin de favoriser le développement de l’hydroélectricité, en accord avec les directives européennes sur l’énergie et l’environnement, des appels d’offre réguliers seront organisés sur le terrain de la petite hydroélectricité. »
Augmenter le parc hydroélectrique de 60 MW
Cet appel d’offres est censé permettre à la France d’augmenter ses capacités hydroélectriques de 60 MW.
Le gouvernement français ambitionne d’accélérer dans la direction de l’hydroélectricité et souhaite en faire un véritable vecteur de transition énergétique. D’ici à 2020, la France doit augmenter sa production annuelle d’hydroélectricité de 3 TWh, quand la puissance installée doit être dotée de 3.000 MW supplémentaires.