Le Premier ministre Manuel Valls est venu, le 26 avril dernier, clôturer la Conférence environnementale. Dans son discours, il a insisté sur l’utilité du compteur Linky dans la transition énergétique, et sur le caractère infondé des craintes qui entourent les ondes émises par le boîtier. 

La quatrième Conférence environnementale de l’ère du Président Hollande a eu lieu les 25 et 26 avril derniers. Sous l’égide du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, cette conférence a servi de checkpoint vis-à-vis des engagements pris par les pouvoirs publics en matière de transition énergétique, afin notamment d’assurer un suivi des objectifs et d’adapter la feuille de route en fonction. Les différentes tables rondes ou discours ont permis d’aborder des sujets variés tels que la réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique français, la rénovation énergétique des bâtiments, la modernisation des réseaux, ou encore la gestion de l’eau ou celle des déchets.

A propos de la modernisation des réseaux d’énergie, le Premier ministre a noté que les nouveaux outils disponibles peuvent aider les Français à mieux gérer leur consommation, et donc à réaliser des économies sur leur facture, principalement grâce aux compteurs communicants.

« Consommer moins, c'est aussi savoir ce que l'on consomme. C'est la vocation des nouveaux compteurs communicants, comme Linky pour l’électricité, et Gazpar pour le gaz naturel, qui commencent à se déployer partout en France. Grâce à ces compteurs "nouvelle génération" – qui, ai-je besoin de le préciser, ne présentent aucun risque pour la santé –, les consommateurs auront accès à des informations détaillées, qui les inciteront à faire des économies d'énergie pour réduire leur facture », a déclaré Manuel Valls. Difficile de ne pas voir dans l’allusion du Premier ministre à l’innocuité de Linky une réponse aux polémiques en cours sur cette question. 

Des polémiques auxquelles Manuel Valls a donc souhaité répondre en toute transparence, sans toutefois s’attarder sur le sujet, comme pour ne pas leur donner trop de crédit. Rappelons que les arguments des anti-Linky sont en effet largement invalidés par la communauté scientifique, qui leur reproche leur absence de rigueur.

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