Sur les 248 projets d’intérêt commun qui auront accès à l’enveloppe de 5,85 milliards d’euros de l’Union européenne, seuls 2 ont trait aux réseaux intelligents. En effet, les smart grids ne répondent pas aux exigences transfrontalières et paneuropéennes de la Commission.
Une enveloppe réduite pour cause d’austérité budgétaire
5,85 milliards d’euros, c’est le montant alloué par Bruxelles aux projets de réseaux transfrontaliers qui participeront au marché unique de l’énergie, à la sécurité d’approvisionnement et aux objectifs de réduction des émissions de carbone. Les projets choisis pourront en outre bénéficier d’avantages spécifiques comme la réduction des coûts administratifs ou encore l’accélération des procédures d’autorisation.
Or les smart grids ne répondent pas aux exigences transfrontalières et paneuropéennes de la Commission européenne. Une situation qui risque de décourager le déploiement des réseaux, estiment les industriels du secteur. « Nous ne couvrons pas tout ce qu’il se passe en Europe. Des Etats membres, voire des régions disposent de projets nationaux que nous ne dirigeons ni ne cofinançons nécessairement », a expliqué Günther Oettinger, commissaire chargé de l’Energie. D’un point de vue plus général, c’est la faible ampleur de l’enveloppe qui est fortement critiquée. A l’origine, la somme de 9 milliards d’euros était souhaitée, mais un tiers de ce montant a été ôté lors du vote du budget européen 2014.