Si beaucoup d'espoirs écologiques sont placés dans le déploiement du compteur intelligent Linky, l’exploitation et la sécurité des données générées par l'appareil restent encore des concepts assez flous. Une rapide analyse permet toutefois de dissiper les craintes. 

Un compteur fiable

Il n'y aura en effet pas vraiment sujet à s'alarmer plus que d'accoutumée. Récemment, des inquiétudes avaient été soulevées lors de l'utilisation du cousin allemand de Linky (le fameux compteur installé dans le cadre du programme « E-Energy : ICT-based Energy system of the Future ») mais celles-ci ne peuvent pas s'appliquer au compteur d'ERDF. Le compteur allemand dispose, en effet, d’un port Ethernet et d’un accès Internet local qui ont permis à des hackers de pénétrer dans le système facilement. Le compteur d’ERDF n’a pas de port local et pour accéder aux données qu’il contient, il faut, exactement comme pour les compteurs classiques, casser le scellé. Que ce soit avec un ancien compteur ou avec Linky, protéger ses données des « pirates » relève du même combat assez vain.

Pour rappel, ERDF est encadré par la CNI en matière de traitement de données personnelles. Il lui est interdit d'utiliser les informations collectées sur la consommation des foyers à d'autres fins que celles en rapport à son activité principale de fournisseur d’énergie.

C'est donc a priori en toute sécurité que l'utilisateur du compteur vert anis pourra profiter des avantages de cette technologie de pointe qui s'inscrit dans une démarche de pérennisation écologique et économique.

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