Une stratégie économique américano-pakistanaise a été esquissée cette semaine à Islamabad lors d'une rencontre entre hauts dignitaires des deux gouvernements. Une série d'efforts de coopération visant le commerce, l'investissement pour la création d'entreprises, l'agriculture et bien sûr, l’énergie, devrait être mise sur les rails. L'ampleur de l'implication américaine dans le renouveau de l'infrastructure électrique a été assez surprenante.
Les travaux herculéens des États-Unis au Pakistan
Cette semaine, le Secrétaire d’État américain John Kerry a donc rendu visite au conseiller au Premier ministre pakistanais de la Sécurité nationale et des Affaires étrangères, Sartaj Aziz.
Cette visite était destinée à verrouiller les engagements pris plus tôt par les États-Unis concernant l'aide à la réhabilitation et à la modernisation du secteur de l'énergie au Pakistan. En effet, la sécurité énergétique du pays a été entravée durant de nombreuses années pour un certain nombre de raisons, parmi les plus graves : l'infrastructure pakistanaise ne peut plus répondre à la demande.
Désormais, les États-Unis fourniront 1 400 mégawatts d'électricité au réseau pakistanais. Le gouvernement américain s'est également engagé à couvrir le coût de construction et / ou de réparation de cinq barrages, mais aussi de moderniser trois centrales, de contribuer à plusieurs projets d'énergie éolienne, et de soutenir le développement du gaz et des énergies renouvelables, ainsi que de réformer le secteur de l'énergie tout en apportant plus d'investissements.
Au programme également, le déploiement de compteurs intelligents et la mise à niveau des sociétés de distribution d'énergie. En outre, une société américaine travaille actuellement avec le Pakistan afin de construire son premier terminal d'importation de GNL.
