L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont des secteurs de l'énergie réputés comme étant parmi les plus performants dans le monde. Les deux pays ont mené des politiques agressives en investissant dans les technologies smart grids pour moderniser leurs réseaux et offrir des avantages à leurs clients électriques.

L'Océanie reste un marché encore vaste

La Nouvelle-Zélande est en train d'atteindre un taux plein de pénétration concernant les compteurs intelligents (AMI) sur le marché, et déplacera ensuite logiquement, au cours de la prochaine décennie, son investissement dans l'automatisation de la distribution.

En Australie, l'État de Victoria est en train de conclure également son déploiement de compteurs intelligents, mais il reste encore des possibilités significatives dans d'autres Etats, selon une nouvelle étude publiée récemment par Northeast Group, LLC.

« La région de l'Océanie a un secteur de l'énergie très bien développé qui a déjà atteint un degré élevé en terme de modernisation de l’infrastructure », affirme Ben Gardner, président de Northeast Group, LLC. « Dans certaines zones géographiques, notamment la Nouvelle-Zélande et l'État de Victoria en Australie, l'investissement est en train de passer du comptage intelligent à d'autres segments de réseaux intelligents, tels que l'automatisation de la distribution et la gestion de l'énergie à la maison. »

La région Océanie dispose d’un peu plus de 15 millions de compteurs d'électricité, l’Australie en détient d'ailleurs une grande majorité. Dans cette zone du globe, le prix de l'électricité, la consommation par habitant et les coûts opérationnels sont parmi les plus élevés dans le monde, rendant ainsi le marché mature pour des investissements de réseau intelligent.

« L'État de Victoria représente seulement un quart du marché total du comptage australien », poursuit Gardner. « Cela signifie que les trois-quarts restants sont ouverts aux investissements AMI, une opportunité significative pour les fournisseurs. »

En plus de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, il y a plusieurs petits territoires d'Océanie où d’autres opportunités de marché existent. Par exemple, dans des zones plus reculées comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Polynésie française et les îles Fidji, il y a des possibilités d'investissement en micro réseau et en production décentralisée.

Plus d'informations sur cette étude ici.

source

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.