C’est lors du sommet franco-allemand qui s’est tenu le 19 février à Paris, que Paris et Berlin ont passé des accords pour mener une transition énergétique commune afin « d’accélérer l’efficacité énergétique, amplifier encore l’effort pour les énergies renouvelables et stocker l’énergie. »
Une coopération afin de renforcer le marché unique
La transition énergétique était au cœur du débat politique et économique ce mercredi. "Nous n'avons pas la même situation en France et en Allemagne. Nous n'avons pas fait nécessairement les mêmes choix depuis des années. Et pourtant nous sommes en total accord pour mener une transition énergétique avec ambition » déclare François Hollande. Pour cela, les deux pays ont décidé de développer des partenariats industriels et technologiques avec en ligne de mire un investissement dans les réseaux de transport d’électricité, les énergies renouvelables, le stockage de l’électricité et l’efficacité énergétique.
Pour relever les défis communs aux deux pays, les partenariats envisagés seront mis en œuvre à travers une plateforme commune s’appuyant sur des coopérations entre les agences de l’énergie française (ADEME) et allemande (DENA). Pour la chancelière allemande « il y a beaucoup de convergences avec la France, il faut essayer de les exploiter ». Le but étant de créer une coopération afin de renforcer le marché unique.
Si les deux pays veulent être innovants dans la transition énergétique (François Hollande a dévoilé son projet « Airbus de l’énergie » ) ils devront néanmoins s’accorder sur la politique du nucléaire. En effet, la France espère réduire de moitié sa consommation en électricité en 2025, mais reste très attachée au nucléaire. Ce n’est pas une valeur partagée par l’Allemagne qui préfère se débarrasser des énergies nucléaires quitte à prolonger son usage du charbon fortement émetteur de CO2.