Montrez du doigt la ville de Pékin à un étranger, il ne la verra pas. Et pour cause, à l'instar de la plupart des grandes cités chinoises, la capitale de l'empire du Milieu est la plupart du temps enveloppée d'un nuage de pollution tel qu'il la ravit aux yeux des curieux, mais aussi des satellites. Une situation déplorable, déplorée mais peut-être pas inextricable.
Les smart grids à la rescousse
La Chine est consciente de ses travers. Aussi s'est-elle fixée des objectifs. Ils consistent à réduire de 17% les émissions de carbone et de 16% la consommation d'énergie du pays en 5 ans. Pour ce faire, le développement durable est mis à l'honneur. Pas une mince affaire, sachant que d'ici 2020, ce sont 250 millions de Chinois supplémentaires qui habiteront les villes.
La création de villes intelligentes, voilà l'objectif de la Chine. Le ministère du Logement a sélectionné 200 villes dans lesquelles les transports, les immeubles, mais aussi l'approvisionnement en eau seront optimisés, faisant la part belle aux smart grids et donc aux énergies renouvelables. A titre indicatif, notons que 42% des nouveaux immeubles construits chaque année le sont en Chine.