Un récent rapport élaboré par une agence de l’ONU révèle un nouveau record de concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Un niveau que la multiplication des smart cities devrait diminuer.  

Alors que les préparatifs de la COP 21 battent leur plein, l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’ONU, vient de publier son rapport annuel dans lequel elle met en avant un niveau de concentration de gaz à effet de serre (GES) jamais atteint dans l’atmosphère. Une augmentation qui inquiète et qui devrait monopoliser l’attention de l’ensemble des participants de la prochaine Conférence de Paris.

 

« Chaque année, nous faisons état d'un nouveau record dans les concentrations de gaz à effet de serre. » indique Michel Jarraud, directeur de  l’OMM. Le rapport ne quantifie pas les émissions de GES mais mesure leur concentration et cette dernière aurait atteint 397,7 parties par million (ppm) en 2014.

 

Si le CO2 et le dioxyde de carbone sont en constante hausse, le niveau de méthane a également atteint un record l’année dernière, avec une concentration pointant à 1 833 ppm, soit 254 % de plus que les niveaux de l’ère préindustrielle. « Chaque année, nous disons que nous n'avons plus de temps, nous devons agir maintenant pour réduire les émissions de gaz et pour qu'il nous reste une chance de contenir à un niveau raisonnable la hausse des températures. », explique Michel Jarraud.

 

Avec la COP 21, la communauté internationale souhaite apporter des solutions pour inverser cette tendance et maitriser le phénomène de réchauffement climatique. Pour atteindre des objectifs ambitieux de diminution de GES, les pays membres des Nations Unis s’accordent pour réduire leur dépendance au charbon, au pétrole et au gaz et pour favoriser massivement le développement des énergies renouvelables.

 

Si chaque pays se creuse actuellement les méninges pour mettre en place les initiatives qui leur permettra de répondre de manière efficace aux problématiques environnementales actuelles, les villes intelligentes, dites « smart cities », font de plus en plus consensus.

 

 Les villes, principales responsables des émissions de GES

 

En 2050, l’ONU prévoit que deux personnes sur trois vivront en zone urbaine. Les villes seront à l’origine de 80 % des émissions de GES. Alors qu’au quatre coins de la planète, de plus en plus de pays amorcent leur transition énergétique, il est nécessaire de repenser un modèle d’urbanisation, que beaucoup jugent obsolète, afin d’aller vers une nette amélioration de notre gestion énergétique.

 

Aujourd’hui, rendre une ville intelligente va permettre de diminuer son impact sur l’environnement. Que cela passe par le développement d’un transport et d’une mobilité intelligente et durable, la maitrise des déchets, ou encore la mise en place d’une urbanisation responsable et d’un habitat à énergie positive, les caractéristiques d’une smart city vont donner à notre société les moyens de réduire significativement son empreinte carbone. 

Pour une ville, « devenir smart city » revient à muter ver un modèle de zone urbaine moderne, auto-suffisante et qui respecte l’environnement. Le citoyen se retrouve alors au cœur d’un espace connecté ou circule des informations permettant une meilleure efficacité énergétique. Il s’agit ici d’améliorer la qualité environnementale de nos villes en ayant recours aux « smart grids », les réseaux intelligents qui mettent en réseau l’ensemble des acteurs de la filière énergétique. Pour l’heure, l’Union européenne compte 240 villes intelligentes et 18 se trouvent en France.  

 

Source

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.