Alstom cherche à bien s’entourer en s’associant avec Inria, le meilleur expert des technologies logicielles, et pour cause, le groupe veut concentrer sa recherche sur le numérique  et son action pour la transition énergétique.  

"Le numérique établit de nouveaux paradigmes"

C’est le premier laboratoire commun avec un organisme de recherche qu’a mis en place Alstom. D’une durée de cinq ans, ce laboratoire  verra une dizaine de chercheurs de l’Inria travailler avec autant d’ingénieurs d’Alstom sur les technologies du numérique appliquées à l’énergie et à la mobilité. C’est l’ensemble du groupe Alstom qui est concerné. Le transport ferroviaire, la production d’électricité, les réseaux électriques sont utilisateurs de longue date du numérique, mais son impact sur l’offre et les métiers d’Alstom est aujourd’hui tel que le groupe veut pouvoir s’appuyer sur des experts extérieurs à la pointe des technologies.

« Le numérique est en train d’établir de nouveaux paradigmes. La puissance de ses technologies porte les germes de différenciations fortes au niveau des offres de produits et de services, » expose Patrick Kron, PDG d’Alstom. « Nous abordons ce virage du numérique en suivant deux axes : les partenariats avec la recherche publique et l’établissement de liens privilégiés avec les jeunes entreprises innovantes. »

Alors que les accords sont sur le point d’être signés, Alstom et Inria  envisagent déjà de travailler sur quatre projets qui débuteront cette année.  Comme ceux qui suivront, ils reposent sur deux axes visant à toujours mieux garantir la performance des systèmes vendus par Alstom : la modélisation et la simulation avancées pour améliorer la conception d’une part, les systèmes de contrôle-commande pour maintenir les performances en exploitation d’autre part.

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