Les chercheurs de Columbia Engineering (États-Unis) et leurs confrères du Département de chimie de l’Université de Columbia et de l’Université de Stanford, ont développé une méthode nouvelle, évolutive et peu coûteuse, dite « trempée et sèche », pour fabriquer un absorbeur d’énergie solaire qui peut exploiter et convertir la lumière du soleil en chaleur pour une utilisation dans une large gamme d’applications liées à l’énergie, du chauffage de l’eau à la production de vapeur, en passant par le chauffage résidentiel.
L’équipe, dirigée par Yuan Yang, a détaillé les méthodes utilisées dans un article publié dans le numéro du 28 août 2017 de la revue Advanced Materials.
La récolte optimisée de la lumière du soleil a été un objectif principal pour la science ces dernières années. Les convertisseurs solaires thermiques, qui peuvent absorber la lumière sur l’ensemble du spectre solaire et la convertir en chaleur à des rendements remarquablement élevés, sont une technologie très prometteuse pour la récolte d’énergie solaire. Cependant, la réalisation d’une conversion solaire-thermique à haut rendement reste un procédé coûteux.
En travaillant avec les instruments et installations du laboratoire de Columbia Engineering, les chercheurs ont pu fabriquer des convertisseurs plasmoniques à base de métal par le biais d’un processus peu coûteux qui permet de régler les équipements en fonction des différentes conditions d’exploitation.