Jeudi, Ségolène Royal inaugurait le premier incubateur de la Green Tech à l’École nationale des Ponts-et-Chaussées. Annoncée il y a sept mois, cette structure va accompagner le développement d’entreprises numérique qui se mettent au service de l’environnement. 

Accompagner l’innovation

 

Chose promise, chose due. Quelques mois seulement après s’être engagée à créer un réseau de start-up dont l’activité soutiendrait la croissance verte, Ségolène Royal vient tout juste de concrétiser l’initiative en lançant hier le premier incubateur de la Green Tech  en partenariat avec l’École nationale des Ponts-et-Chaussées à Champs sur Marne.

 

« En plus de demander relativement peu de moyens et de permettre de réduire l’exploitation des ressources naturelles, le numérique est un incomparable instrument de diffusion des opportunités offertes par la transition énergétique » a  déclaré la ministre de l’Environnement.

 

Pour Ségolène Royal, il s’agit de réunir une communauté de développeurs et de jeunes pousses du numérique qui sauront participer à la réussite de la transition énergétique et à la protection de la biodiversité.

 

« Les urgences climatiques et écologiques appellent des réponses neuves, créatives, et c’est cela qui est en train d’être réalisé ici » s’est enthousiasmée la ministre lors de l’inauguration de l’incubateur.

 

Ce premier incubateur rassemble aujourd’hui 49 entreprises choisies par Ségolène Royal après un appel à projets et dont les métiers respectifs balaient l’ensemble des secteurs concernés par la croissance verte : mobilité durable, bâtiment, énergie, gestion des déchets ou encore protection de la santé.

 

Un programme de financement ambitieux

 

Installées au rez-de-chaussée de l’École des Ponts-et-Chaussées, dans un espace de plus de 200 m2, les entreprises ont accès à 32 postes chaque jour de la semaine, 24 heures sur 24. L’espace met également à disposition de ses « pensionnaires » une salle de réunion, une salle de visioconférence, un coin cuisine et un lieu de vie.

 

Si à première vue les commodités prévues ne changent pas vraiment de celles qui caractérisent aujourd’hui bon nombre d’espace de co-working,  le projet prévoit surtout un réel accompagnement financier. Les start-up recevront une aide attribuée en fonction de leur capital respectif et pouvant aller jusqu’à 150 000 euros.

 

Faire partie de l’incubateur Green Tech signifie également pour les entreprises la possibilité d’accéder à un véritable réseau d’experts scientifiques et techniques puisque le projet compte de nombreux partenariats, avec notamment l’Agence de l’environnement, Météo France ou encore l'École supérieure des sciences économiques et commerciales.

 

La ministre de l’Environnement souhaite que cette initiative se multiplie à l’avenir et prévoit d’ouvrir d’autres incubateurs, en Île-de-France mais aussi dans toute la France.

 

 

 

 

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