Successivement reçus par le Medef, les principaux candidats à la Mairie de Saint-Etienne ont exposé leurs projets respectifs. Si le maire sortant, le socialiste prône la création d’une communauté urbaine, Olivier Longeon, écologiste, place quant à lui les smart grids parmi les filières d’avenir à promouvoir.
Les smart grids pour relocaliser des emplois ?
Parmi les principaux pans du programme de Maurice Vincent, candidat socialiste à sa propre succession à la mairie de Saint-Etienne, figurent sa promesse de ne pas augmenter les impôts « à législation constante », ou encore sa volonté de renforcer l’intégration avec la création d’une communauté urbaine. Hubert Patural, candidat de la « droite sociétale », insiste quant à lui sur la nécessité de restaurer « l’attractivité commerciale » de la ville, en « ouvrant tous les sens naturels de circulation ». Quant à Gaël Perdriau, représentant de l’UMP, de l’UDI et du Modem, il suggère de rationaliser la gouvernance économique et de créer une marque du « grand Saint-Etienne ».
Mais les propositions les plus ambitieuses et avant-gardistes proviennent certainement d’Olivier Longeon, candidat d’Europe Ecologie-Les Verts. Ce dernier défend en effet les technologies de pointe développées dans la ville de Saint-Etienne, qu’il décrit comme « une partie de l’industrie du futur ». En outre, Olivier Longeon insiste également sur l’importance de la modernisation des infrastructures – comme la rénovation de l’autoroute A47 ou la construction de la LGV. Et à cela s’ajoute la nécessité d’investir dans la fibre ou encore les réseaux intelligents, source de croissance économique et de « relocalisation d’emplois à Saint-Etienne ».