Dans la continuité des projets de liaisons électriques extra-frontalières à l’intérieur de l'Union européenne (UE), les plans pour une ligne de transmission entre la Grande-Bretagne et la Belgique vont de l'avant. La ligne en courant continu à haute tension (HVDC) aura une capacité de 1.000 mégawatts, assez pour alimenter 500 000 ménages, et permettra de relier les réseaux nationaux des deux pays via un câble sous-marin.
Une capacité disponible accrue
Nemo Link, joint-venture entre les opérateurs de réseau National Grid (GB) et Transmission System Operator Elia Group (Belgique), sera chargé de la construction de la ligne HVDC.
« Le renforcement des liens électriques avec nos voisins aident à garantir la sécurité énergétique au meilleur coût possible pour les clients, et nous donne les moyens d’utiliser l'électricité renouvelable plus efficacement, en permettant la production excédentaire à exporter. Cette nouvelle interconnexion permettra d'accroître la quantité de capacité disponible à travers les interconnexions de 25% », a déclaré le secrétaire britannique préposé à l'Energie et au changement climatique Ed Davey, dans un communiqué.
La ligne se déroulera sur 140 kilomètres entre Richborough, sur la côte du Kent, et Zeebrugge, près de la ville de Bruges, à travers une combinaison de câbles sous-marins et souterrains.
Elle devrait commencer à être exploitée commercialement d'ici 2019.