Des scientifiques ont constaté que les piles à combustible microbienne à base de papier en trois dimensions pouvaient créer de l'énergie d'une manière respectueuse de l'environnement sans ajout de puissance externe.
Cinq jours d’activité
« Toute puissance créée dans ce dispositif est utilisable car aucune électricité n’est nécessaire pour activer les fluides à travers le dispositif. Ceci est crucial dans la promotion de ces dispositifs et l'expansion de leurs applications », a déclaré l'auteur principal de cette recherche, Nastaran Hashemi, qui centre ses travaux dans l’Univeristé d’Etat de l’Iowa, à Ames plus précisément.
L'équipe a ainsi prouvé que la pile à combustible microbienne à papier 3D pourrait tirer profit de l'action capillaire pour guider les liquides à travers le système MFC et éliminer la nécessité d'une alimentation externe.
Dans l'étude, le MFC à base papier a fonctionné cinq jours et a montré une production de courant résultante de la formation de biofilms sur l'anode.
Le système a produit 1,3 uW (microwatts) de puissance et 52.25 pA (microampère) de courant, produisant une densité de puissance d'environ 25 W / m3.
La formation d'un biofilm sur la toile de carbone au cours de l'essai réalisé a fourni une preuve supplémentaire que le courant mesuré est le résultat de la réaction bio-chimique qui se déroule.
Ce dispositif démontre ainsi pour la première fois une autonomie de longue durée et une capacité à fonctionner individuellement, un nouveau développement qui pourrait élargir le champ d’application des piles à combustible microbiennes.
Les chercheurs sont en train d'étudier les options afin de mieux contrôler la tension de sortie, et créer un courant constant.