C’est désormais officiel, la Chine a présenté ce mardi 30 juin aux Nations Unies son projet de diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES), en amont de la future grande conférence le mondiale sur le climat de Paris (COP21). Le plus important haleur de GES au monde dessine les traits d’une mutation possible de son mix énergétique et évoque ses objectifs dans les technologies low-carbon.
Les engagements de la Chine
Dans les faits, Pékin dresse ses objectifs en trois grandes sections, toutes liées à la thématique dite de l’ « Intended Nationally Determined Contribution » ou, en français, l’énergie dans sa contribution.
Le pays vise ainsi à :
• rejoindre le pic de ses émissions de CO2 en 2030, tout en faisant le nécessaire pour accéder à ce pic avant ;
• diminuer les émissions de CO2 par unité de PIB de 5% d’ici 2030 ;
• faire chuter la part des énergies fossiles dans la consommation d’énergie primaire du pays, en augmentant le recours au nucléaire et renouvelable.
En compléments de ces engagements, la Chine a fixé comme but l'amplification de son stock forestier de 4,5 milliards de m3 par rapport à celui de 2005, afin de parvenir à bloquer plus de CO2 .