Le chiffre d'affaires mondial du véhicule électrique sera de 58 milliards de dollars (environ 51 milliards d’euros) en 2021, soit plus de cinq fois sa valeur en 2015, affirme le cabinet ABI Research.
Dans son calcul, ABI Research prend en compte le secteur de l’électrification des véhicules en zone urbaine, qui comprend notamment l’autopartage, les modes de rechargement, les flottes de véhicules sans conducteurs (voiture et bus par exemple) ainsi que les transports en commun électriques (bus, tramway et trains légers).
Le cabinet d’étude prétend que des constructeurs automobiles tels que Ford et BMW cherchent actuellement à mettre au point des vélos électriques qui pourraient être installés et chargés à l'intérieur d'une voiture. Avec ce modèle, les conducteurs pourraient délaisser leur voiture pour s’adonner aux joies du vélo, un mode de transport plus respectueux de l'environnement, pour compléter l’ultime étape de leurs trajets.
Le spécialiste du pneu Continental est également en train de se lancer dans l'électrique, et dévellope des batteries et moteurs pouvant être plus facilement installés sur de petits véhicules électriques personnels.
La Chine veut devenir un acteur majeur du véhicule électrique, notamment grâce au travail intense de fournisseurs régionaux comme BYD Outselling, et à l’ouverture du marché chinois à de plus grands constructeurs comme Chevrolet, Nissan et Tesla. De nouvelles catégories de transport électrique urbain continuent en outre d'émerger, comme celle des véhicules à trois roues, plus communément appelé vélomobiles. Il y aura de nombreuses opportunités sur ces marchés émergents, notamment concernant l'aide aux personnes âgées ou handicapées.
La Bluecar a traversé l’Atlantique
Les États-Unis prennent de leur côté plus de temps pour embrasser la tendance du transport électrique intelligent, de nombreux Américains affirment encore hésiter à brader leur véhicule personnel pour un modèle de transport intelligente et partagé.
Pour rappel, cela ne fait que quelques mois que le service Autolib’ a été lancé aux Etats-Unis par le groupe Bolloré. Sous l’impulsion du maire d’Indianapolis, Greg Ballard, le service a pris le nom de BlueIndy et dispose d'une flotte de Bluecars à louer depuis septembre 2015.
