SoGrid, l’un des 18 projets smart grids financés et menés par ERDF en Europe prend déjà forme à Toulouse. Innovants, les matériels seront connectés au réseau de communication grâce à la technologie CPL (courant porteur en ligne). 

Peu de personnes ont cru au projet…

Le projet SoGrid avance lentement mais sûrement. Piloté par ERDF, il réunit des partenaires industriels tels que Nexans, Sagemcom, Landys + Gyr, Capgemmini et des universités telles que Grenoble INP et Polytechnique. L’idée est de parvenir à utiliser le CPL comme un modèle standard de communication.

Quand le projet a été présenté, peu y ont cru « nous sommes passés pour des extra-terrestres lorsque nous avons avancé cette idée fin 2011 », reconnaît Xavier Montuelle, chef de projet « smart grids » au sein d’ERDF. « C’est une technologie d’avant-garde. Mais aujourd’hui, d’autres s’y intéressent, comme les industriels japonais et américains, ce qui démontre sa pertinence ».

Les smart grids sont en effet très pratiques, il n’est pas nécessaire de renouveler l’ancien système électrique pour mettre en œuvre le nouveau. « Pour les smart grids, il y a deux options : créer un nouveau réseau de zéro ou utiliser l’existant. ERDF se place dans la deuxième solution. Le CPL, c’est le choix d’une technologie connue, robuste, fiable et donc industrialisable », explique le pilote du plan.

La bonne nouvelle, c’est que le projet SoGrid se développe bien. « La phase de recherche est clôturée, le développement des équipements et des architectures a débuté en début d’année », explique Xavier Montuelle. « Le projet a validé la première de ses trois étapes auprès de l’Ademe le 22 mai. Les premiers tests, auprès de 1000 clients et pour six mois, dans la région de Toulouse, doivent démarrer mi-2015 » 

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