La Corée du Sud doit aujourd’hui faire face à un développement qui va crescendo et qui nécessite des ajustements en termes de gestion énergétique. C’est ainsi que les smart cities s’imposent peu à peu comme la solution idéale pour soutenir la croissance du pays et plus précisément de sa capitale, Séoul. 

Le développement soutenu de Séoul a laissé la capitale de la Corée du Sud en proie à de grandes difficultés en termes de gestion de trafic autoroutier, d’approvisionnement énergétique et de pollution. Des problématiques devraient s’intensifier avec l’accélération de l’urbanisation des zones alentours.

 

New-York, Londres, Beijing, Tokyo et beaucoup d’autres grandes mégalopoles internationales ont du faire face aux mêmes problématiques, avec à chaque fois l’urgence de trouver des solutions à l’efficacité immédiate. Beaucoup d’idées ont été mises sur la table mais peu ont réellement fait consensus.

 

Roland Busch, un responsable de chez Siemens, est persuadé que les technologies propres aux « Smart cities » devraient permettre à Séoul de soutenir ses efforts de croissance tout en affichant une réelle stratégie de développement durable.

 

Il estime que toutes ces nouvelles technologies, conçues pour maximiser l’efficacité du contrôle de trafic autoroutier, des transports publics, de la consommation énergétique des bâtiments et des foyers, aideront Séoul à trouver le chemin d’un pays responsable, capable de répondre aux enjeux environnementaux actuels sans freiner pour autant l’essor économique dont fait preuve la plus grande ville de Corée du Sud.

 

L’urbanisation pour faciliter le développement durable

 

Pour engager Séoul dans une transition vers un modèle de ville intelligente, l’entreprise allemande spécialisée dans les hautes technologies vient tout juste de vendre ses systèmes orientés smart cities à la ville et à la Compagnie nationale d’électricité de Corée.

 

« L’urbanisation est un élément essentiel si l’on veut inscrire une ville dans une dynamique de développement durable. Donc si une ville devient plus intelligente, on peut espérer qu’elle grandisse sans se soucier des quelconques dommages collatéraux. » a déclaré Bush lors d’un entretien donné aux médias coréens.

 

En intégrant les technologies «intelligentes » à son mode de fonctionnement, Séoul va être en mesure de prédire, par exemple, les heures de pointe de fréquentation dans les transports, gérer le nombre de trains à mettre en circulation afin de fluidifier le trafic et désengorger les lignes de métros.

 

Les valeurs ajoutées de ces technologies sont l’intelligence, l’automatisation et la capacité de prédiction qu’elles permettent. Si Séoul parvient à réussir sa mutation en ville intelligente, en devenant une ville connectée qui a su parfaitement intégrer les nouvelles technologies à son modus operandi, la ville sera en mesure d’augmenter sa productivité de manière significative sans forcément améliorer ses infrastructures, améliorer sa gestion énergétique tout en réduisant son impact sur l’environnement.

 

« Les individus sont des atouts pour une ville », explique Bush. Placer la population au cœur d’une stratégie énergétique est le meilleur moyen pour la capitale de coréenne de lutter efficacement contre les dérives qu’a provoqué sa croissance rapide.  

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