C’est au Sénégal qu’un jeune homme originaire du Périgord a inventé un modèle de vélo qui permet de produire de l’électricité.

Dans la région de Saint-Louis, au Sénégal, les villages dépourvus d’électricité ont désormais trouvé dans le « Dynema » le moyen de produire de l’énergie. Cette invention, créée l’année dernière par le Périgourdin Bastien Desssolas, est une machine utilisée la plupart du temps par les Sénégalais pour projeter des films.

 

L’appareil se compose en effet d’une ancienne carcasse de vélo, d’un appareil de projection, d’enceintes et d’une batterie de voiture.  Le système de pédalage du vélo permet de recharger la batterie  et de générer de l’électricité. Une vingtaine de minutes de pédalage suffit pour générer une quantité d’électricité garantissant 1h30 de projection.

 

Les images peuvent être diffusées sur un mur, une toile et les séances réunissent jusqu’à une quarantaine de personnes. Le nombre de spectateurs est en effet limité par l’installation, notamment les enceintes qui, selon les modèles, ne disposent pas d’une puissance sonore suffisante pour satisfaire des foules plus importantes.
 

Moins cher qu'une salle de cinéma
 

« C’est une invention simple, pas chère, facilement reproductible », explique Thierry Dessolas, père de Bastien Dessolas et directeur de l’Institut français de Saint-Louis.

 

Si le concept n’est pas nouveau, le « Dynema » a été créé en « open source » et peut être répliqué par n’importe qui,  à l’infini. Le prix de vente de l’appareil s’élève à 750 €, un tarif qui limite l’accès de ce produit à certaines bourses mais qui reste meilleur marché que la construction d’une salle de cinéma.

 

Si l’appareil est pour l’instant utilisé pour diffuser des films, on peut également avoir recours à cette machine pour alimenter en énergie tout objet électrique. Une invention simple et efficace pour produire de l’énergie 100 % vert à un coût nul.

 

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