Les résultats du premier tour du scrutin de l'élection présidentielle sont connus : les électeurs vont devoir maintenant orienter leur choix vers le candidat d'En Marche !, Emmanuel Macron, ou bien vers la patronne du Front National, Marine Le Pen. À l'issue du second tour prévu le 7 mai prochain, l'avenir politique de la France sera scellé pour les cinq prochaines années.

La problématique du changement climatique a pris de l'importance en France au cours des dernières années, rendant la position des candidats sur cette question et les problèmes environnementaux connexes un facteur essentiel d'élection.

Augmentation de la part du solaire

En analysant la campagne des deux finalistes, on constate que chaque camp souhaite augmenter la part d'énergie photovoltaïque en cas d'accession à la fonction présidentielle de leur candidat. Quand Emmanuel Macron promet de doubler la capacité photovoltaïque installée dans le pays d'ici 2022, Mme le Pen affirme qu'elle soutiendra un déploiement massif de cette même énergie en complément de la biomasse, selon des règles qu'elle qualifie de « protectionnisme intelligent », terme qu'elle utilise souvent pour qualifier nombreuses de ses politiques commerciales envisagées.

Pas de sortie du nucléaire

Pour sa part, M. Macron déclare qu'il tiendrait l'objectif actuel énoncé dans la loi de Transition Énergétique française de 2015, qui vise à couvrir 32% de la demande nationale d'électricité avec des énergies propres et réduire la part d'énergie nucléaire de 50% d'ici 2025. Il a également déclaré ne pas vouloir aller au-delà de cette limite des 50%, affirmant que « le nucléaire a un avenir en France », et qu'il sera encore utilisé durant les « décennies à venir ».

À propos du nucléaire, Marine Le Pen soutient le maintien et la modernisation des centrales françaises, indiquant que la fin de cette énergie équivaudrait à « se tirer une balle dans le pied ». Par ailleurs, elle n'a pas particulièrement abordé le thème de la loi de Transition Énergétique de 2015.

La candidate du FN favorable à la fracturation hydraulique

L'interdiction de la fracturation hydraulique est favorisée par M.Macron, tandis que Mme Le Pen semble disposée à autoriser la pratique tant que l'ensemble des risques pour la santé, la sécurité et l'environnement sont maîtrisés.

Conscience du changement climatique

Ni l'un ni l'autre candidat ne nie l'existence du changement climatique, mais Emmanuel Macron soutient de son côté la mise en œuvre de l'Accord de Paris tandis que Marine Le Pen n'a pas spécifiquement abordé le problème. Son parti, le Front national s'était opposé à la poursuite des accords sur le changement climatique de par le passé.

Emmanuel Macron a déclaré qu'il avait l'intention de doubler les capacités solaires et éoliennes d'ici 2022, tout en réduisant les procédures bureaucratiques pour les porteurs de projets en énergie renouvelable. Marine Le Pen, pour sa part, souhaiterait un moratoire immédiat au sujet de l'éolien.

La plupart des experts et analystes estiment qu'Emmanuel Macron sortira victorieux de l'élection du 7 mai prochain.

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