Ce ne sont pas moins de quatorze pays africains qui se sont regroupés afin de financer la construction des infrastructures de transport électrique. Un projet au cœur duquel se trouvent les smart grids qui permettront d’optimiser la distribution.

 

Un projet difficile à mettre en œuvre

C’est un projet de ligne de 225 kV entre la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée qui est à l’étude. Il devrait permettre de désenclaver des zones isolées numériquement : au sud du Sahara, seulement entre 5 et 15% des populations sont desservies. Les raisons de cet isolement sont la dispersion des habitats, la faible densité de consommation et donc surtout le manque de rentabilité de ces zones.

Le manque de rentabilité n’est pas la seule difficulté puisque les infrastructures nécessaires à un tel projet requièrent également des financements très lourds. De tels investissements nécessitent donc des richesses, une stabilité politique mais aussi une capacité de la région à sécuriser les investissements étrangers.

Pour remédier à cette situation et améliorer la distribution, la meilleure solution est celle des smart grids. Selon Romuald Krasensky, directeur marketing d’Alstom Grid, « ces technologies permettent l’extension du réseau électrique à travers la création de microgrids pouvant intégrer des solutions d’énergie renouvelable. Les infrastructures existantes favorisent ainsi un réseau plus stable et une répartition plus optimale des flux d’énergie. Les microgrids rendent possible une gestion locale de l’électricité et la création de zones d’électrification sécurisées pour l’alimentation de clients prioritaires comme les hôpitaux, les écoles, les administrations ». Cela permettrait par exemple à un pays comme la Cote d’Ivoire de fournir un accès à l’électricité à tous ses habitants d’ici 2020.

Source

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.