Le solaire est en tête, avec une hausse de 70 % dans les investissements sur les cinq dernières années.
Une croissance de 72% dans le solaire
D’après la Banque Mondiale, les investissements dans les énergies renouvelables ont représenté plus de la moitié de l’ensemble des investissements privés réalisés l’année dernière dans le monde.
Un rapport émanant de la banque indique que les investissements privés globaux sont restés relativement stables par rapport à 2014, atteignant 111, 6 milliards de dollars l’année passée. Les investissements dans les énergies renouvelables sont quant à eux plus élevés en 2015 que durant les cinq dernières années.
« Les investissements dans l’énergie solaire ont augmenté de 72 % par rapport aux cinq dernières années en moyenne » explique la Banque Mondiale dans un communiqué.
Selon les éléments communiqués, l’Afrique du Sud et le Maroc font partie des pays d’Afrique où les investissements dans les EnR sont les plus importants. Le Chili se place en tête pour ce qui est du continent américain, quand la Chine est leader sur le marché asiatique.
Par secteur, les investissements dans le solaire s’élèvent à 9,4 milliards de dollars, un montant similaire à ceux réalisés dans l’éolien. Les projets hydroélectriques ont concentré des investissements à hauteur de 2,9 milliards de dollars, alors qu’1,3 milliards d’euros ont été injectés dans la filière géothermique.
Chute des investissements dans les énergies conventionnelles
Une étude de l’Agence internationale de l’énergie publiée en avril dernier faisait état d’une forte croissance dans la production d’énergie éolienne depuis 2014, avec plus de 77 TWh de capacités ajoutées, une augmentation majoritairement constatée dans les pays européens membres de l’OCDE.
Du côté des énergies conventionnelles, les investissement ont chuté de 30 % ces dernières années, pour pointer à 37,6 milliards de dollars en 2015.
Si le secteur des transports concentrait encore la majorité des investissements effectués dans le monde l’année dernière, ceux réalisés dans l’énergie ont représenté 34 % de l’ensemble des transactions privées en 2015.
Après la signature de l’accord de Paris sur le climat, la communauté internationale s’organise pour concrétiser les promesses prises lors de cette manifestation par des initiatives permettant in fine d’honorer les objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre fixés lors de la COP21.
Pourtant, d’après le Programme environnemental des Nations-Unies, même si tous les pays engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique parvenaient à atteindre leurs objectifs, le niveau d’émissions carbones en 2030 pourrait toujours représenter un danger pour la planète et être responsable d’une hausse de température de plus de 3 degrés, quand l’accord de Paris se base sur une limitation à 2 degrés.
