Une technologie de radar spatial pourrait être utilisée par le secteur de l'énergie renouvelable afin de réduire les coûts d'installation et d'intégration, selon les chercheurs de l'Université de Strathclyde.

Détecter les pylones endommagés dans les zones éloignées

Le radar à ouverture synthétique (SAR) est déjà utilisé pour aider à protéger et gérer les environnements marins, pour détecter l'exploitation forestière illégale dans les zones tropicales et, pour aider en cas de catastrophe.

Depuis peu, les scientifiques explorent son potentiel pour faciliter l'intégration des énergies renouvelables.

Les systèmes SAR sont équipés sur des engins spatiaux comme le satellite Sentinel-1 de l'Agence spatiale européenne, et peuvent détecter des mouvements de quelques millimètres sur Terre.

Ces systèmes utilisent la trajectoire de leurs plates-formes pour simuler électroniquement une énorme antenne ou ouverture, qui génère des images de télédétection. Les données de chaque cycle sont stockées électroniquement et recombinées pour créer une image haute résolution de la zone qui a été couverte.

Cette technologie a été utilisée lors d'une mission topographique radar de cartographie du monde en 3D (Shuttle Radar Topography Mission), qui a débuté en 2000.

Mais surtout, ce système pourrait avoir des applications pour les sociétés d'énergie, telles que la surveillance structurelle des éoliennes offshore, la détection de pylônes tombés dans des régions éloignées, ou encore l'identification de futurs sites éoliens.

La technologie pourrait également améliorer l'efficacité de la surveillance du réseau à un moment de la demande mondiale est croissante concernant l'énergie, aider à réduire les coûts de l'énergie et estimer le coût de l'utilisation d'une technologie dans des programmes humanitaires.

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