La polémique n’en finit pas d’enfler au Québec. Alors que des opposants critiquent les normes entourant les radiofréquences émises par les compteurs intelligents prochainement installés dans les foyers, un rapport vient d’établir l’innocuité de ces derniers.

Aucun effet négatif sur la santé

Samedi 12 avril dernier, le mouvement « Refusons les Compteurs » manifestait devant le siège social de la Régie de l’énergie au centre-ville de Montréal. L’objet de leur contestation : les compteurs intelligents bientôt installés par Hydro-Québec dans les foyers de la ville ou plus précisément, les radiofréquences que ces derniers émettent. Malaises et sentiment d’être « envahis », les manifestants accusent le compteur intelligent d’être responsable de leur mal. Des accusations prises au sérieux par la ville, mais qui ont de grandes chances de ne jamais aboutir par manque de preuves et de légitimité.

La Société royale du Canada et huit chercheurs universitaires viennent de leur côté de signer un document sur la dangerosité des radiofréquences émises par les compteurs. Mandatés par Santé Canada, ils ont scruté toute la littérature scientifique disponible à propos de ces ondes électromagnétiques et conclut que « dans son état actuel, la littérature scientifique n’indique pas que les radiofréquences en deçà des normes ont des effets négatifs sur la santé ». Un rapport rassurant qui n’a cependant que très peu d’effets sur les opposants à Hydro-Québec qui ont déclaré vouloir continuer leur combat.

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